La prière des obsèques de Jean-Louis
Quel swing !
Balthus 3 ans et demi … sur les traces de son père taquine la petite balle blanche mais jusqu’où ira-t-il ???
Pendant que sa soeur Adonie, tranquille, mange de la pieuvre et que les tentacules dépassent !

Un document extraordinaire
Un film tourné en 1930 par Frédéric Joliot où l’on voit Irène Joliot-Curie, Marcel Frilley et Emile Allais (futur champion du monde de ski en 1937 et inventeur du christiania et du ski moderne) dévaler les pentes des sommets de Megève :
Télémark ! chutes dans la poudreuse, acrobaties de l’expert. Irène en petite tenue pour le casse-croûte, neige fondue sur un réchaud pour préparer le thé au refuge. Marcel Frilley reconnaissable à sa combinaison de couleur claire, filmé par un futur prix Nobel, en compagnie d’une future prix Nobel et d’un futur champion du monde. Le ski d’époque, en bonne compagnie ! Il faut savoir choisir ses copains …
MILLIE
26 juillet 1958 Louvigné-du-Désert

La prière de Mamie
Pour ceux qui l’ont connue, ses enfants et ses petits-enfants, pour ceux qui découvriront leur arrière-grand-mère et certains, un jour, leur bisaïeule
Voici la prière qu’elle écrivit vers la fin de sa vie au cours de laquelle elle consacra quelques années au catéchumènat des adultes à Paris

Poésie du patrimoine
Il écrit désormais sur les mitochondries
Mais sa plume acérée nous a aussi décrit
D’une promo de l’X la vie et les soucis
Du labeur des prépas au deuil de deux amis !
Avant de s’égailler, de quitter Palaiseau
Pour un dernier amphi, un salut au drapeau…
Deux cent cinquante six vers, c’est un nombre malin
Deux à la puissance huit, cher aux numériciens
A deux cent cinquante six de ses alexandrins,
Pour conclure en beauté, il en ajouta un :
X, tu étais pour nous une révolution ! …
Félix ton long poème enchanta nos maisons
Et si assurément des mots tu n’es pas chiche.
Tu ne fus pas avare de doubles hémistiches
Mais l’on sait que tu as plus d’un tour dans ta manche
Et « Tout commença donc par une page blanche ».
En 1942, le retour de Roland
En 1942 un cousin Roger Bocher sauva d’une noyade dans la Meuse un officier allemand. Sa mère Madeleine Bocher, une forte femme, maire d’Aubréville près de Bar-le-Duc se rendit à la Kommandantür et négocia : La vie d’un officier allemand vaut bien le retour de 20 … allez, disons plutôt 30 prisonniers français ! Le deal fut accepté et Roland rentra du stalag où il croupissait en cassant des cailloux depuis 2 ans. Et ce fut la fête chez les Monier
Evènements d’Algérie, protection rapprochée de la petite famille. Il y a 60 ans.
Après que l’oncle Jean soit passé nous voir, il rapporta à nos parents : « je n’ai jamais vu un couple aussi heureux ». Il est vrai que, sans doute, notre jeunesse « d’enfants de la guerre »et le scoutisme nous avait préparés à une vie un peu aventureuse…